Dans le cadre de notre mandat d’information, nous publions ci-dessous un article vu sur le web aujourd’hui. La thématique est «l’automobile».
Son titre suggestif (Automobile. Avec la Cinquecento, l’Italie crée la Fiat 500… carrée) est évocateur.
L’auteur (identifié sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.
Les informations communiquées sont en conséquence présumées véridiques.
Le post a été édité à une date indiquée 2024-02-17 21:03:00.
Voilà lle texte :
Si aujourd’hui le géant Fiat n’est plus que l’ombre de lui-même, il a fait pendant longtemps la fierté de tout un pays. Il y a un peu plus d’un demi-siècle, l’entreprise Turinoise produisait une gamme complète de modèles, de la petite 126 à moteur arrière au coupé haut de gamme 130 à moteur V6. Malgré cela, Fiat a toujours été considéré comme un spécialiste de la petite voiture.
Un lourd héritage
La Fiat 600 de 1955 et sa petite sœur, le modèle 500 de 1957, ont marqué à jamais l’Italie d’après-guerre et l’image de marque de FIAT pour toujours.
Des petites voitures légères, économiques à l’achat comme à l’usage, robustes et qui avaient le bon goût de s’intégrer parfaitement aux centres ville historiques des villages et villes d’Italie, avec leurs rues étroites et sinueuses.
La Fiat 600 reste en production jusqu’en 1969. La 500 continue jusqu’en 1975, se vendant aux côtés de la 126 de 1972 une 500 recarrossée.
Le choc Panda
La production de la 126 a continué en Italie jusqu’en 1980, date à laquelle elle est en partie remplacée par la Panda, plus grande et plus pratique.
Conçue par ItalDesign de Giorgetto Giugiaro, la Panda réinvente la citadine essentielle avec ses vitres plates, ses sièges hamac, et son look inimitable.
Elle se vendra à plus de 4,5 millions d’exemplaires en 23 ans ! Pourtant chez Fiat, certaines voix s’élèvent, considérant que le caractère utilitaire de la Panda ne convient pas à tous les acheteurs.
On imagine alors une petite voiture plus urbaine, destinée aux citadins, aux dimensions encore plus compactes que la Panda.
Une mini mini
La 126 étant toujours fabriquée par FSM, le partenaire commercial polonais de Fiat, on réfléchit à une voiture capable également de la remplacer.
La voiture devra être moderne, traction avant et suffisamment astucieuse pour transporter quatre personnes dans 3,20 m ! (La version définitive mesure officiellement 3,23 m).
La Cinquecento est conçue en interne sous Ermanno Cressoni. Contraint par le cahier des charges strict, notamment en termes d’encombrement, le “Centro Stile”, centre de style interne de Fiat, va concevoir une trois portes à l’arrière vertical.
Le design s’éloigne du style en rondeur des 500, pour adopter des formes carrées, c’est une réussite.
Cinquecento, la presque 500
Au moment de choisir le nom du nouveau modèle, Fiat décide de rendre hommage à la 500 en choisissant “Cinquecento”, 500 en italien.
La calandre est intégrée au pare-chocs en plastique gris résistant aux chocs urbains. A l’arrière, les mince feux horizontaux situés immédiatement au-dessus du pare-chocs permettent une ouverture du hayon aussi grande et pratique que possible.
Pour maximiser l’espace intérieur, la voiture est presque aussi haute (1,43 m) que large (1,49 m). L’empattement est de 2,20 m, et la longueur totale du véhicule s’établit à 3,23 m, un modèle de compacité.
Une large gamme de moteurs
Dans un souci d’économies, Fiat décide dans un premier temps de reprendre le moteur bicylindre à plat de 704 cm3 et 31 ch alimenté par carburateur de la FSM 126p Bis de construction polonaise.
Monté longitudinalement, il oblige Fiat à développer deux boîtes de vitesses différentes, pour le quatre cylindres en ligne de 899 cm3 et 39 ch à injection.
Pour profiter d’une main d’œuvre formée et pas chère, la Cinquecento est construite dans l’usine FSM de Tychy, en Pologne, et vendue dans ce pays sous la marque FSM.
Une version sport et une électrique
En 1994, elle reçoit un le moteur OHC de 1 108 cm3 de la Punto dans sa version Sporting. Elle se distingue par des pare-chocs et des rétroviseurs couleur carrosserie, les jantes en alliage de 13 pouces sur suspension abaissée, les sièges sport avec ceintures de sécurité rouges, un compte-tours et une couleur de carrosserie jaune signature en option.
Il existe également une option Abarth, qui reprend un pack cosmétique sans modification mécanique. Malgré une puissance limitée de 53 ch, la petite Cinquecento Sporting apporte un vrai plaisir de conduite.
Dans un tout autre registre, une version Elettra EV sera fabriquée entre 1992 et 1996, avec un choix de batteries au plomb ou au Ni-Cd. L’autonomie reste modeste, comprise entre 100 et 150 km.
Un joli succès
La Cinquecento est lancée en septembre 1991 et reste sept ans sur le marché, sans mise à jour significative. Il s’en vendra 1 164 525.
Bizarrement, les trois dernières années auront été les meilleures avec plus de 200 000 ventes annuelles. Mais Fiat a déjà prévu une remplaçante, la Seicento (600) étroitement dérivée de la Cinquecento.
Bibliographie :
À travers l’Inde en automobile/40,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.
Le Radium qui tue/p06/ch03,A voir et à lire. .
Pour lire en automobile/Comment on devient fou/01,A voir et à lire. . Disponible sur internet.
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