Cet encart de quelques lignes ayant pour thématique « l’automobile » circule sur le web, nous avons projeté de vous le livrer ci-dessous.
Son titre (Twitter au bord du gouffre) parle de lui-même.
Le rédacteur (identifié sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur internet.
Sachez que la date de publication est 2022-12-22 03:13:00.
L’article original :
La rupture est cette fois consommée. Le patron de Twitter, Elon Musk, cède sa place, après moins de deux mois en poste. Il a annoncé mardi vouloir se retirer, dès lors qu’il aura trouvé une personne «assez stupide pour lui succéder». Après cela, il se contentera de diriger les équipes logiciels et serveurs.
Selon Steven Meyer, à la tête de Zendata, une entreprise genevoise de sécurité informatique, l’entrepreneur américain prend ses responsabilités. Les utilisateurs du réseau social ont voté lundi pour que le remuant patron quitte la direction à hauteur de 57%. Plus de 17 millions de personnes se sont prononcées dans le cadre de ce sondage lancé par le milliardaire lui-même.
Frustration immense
«La communauté Twitter est très frustrée», déclare Steven Meyer. Le spécialiste de la cybersécurité constate que de nombreuses données fiables ne sont plus publiées par la plateforme. Lui-même a dû se tourner vers d’autres sources d’information plus sûres pour suivre l’actualité informatique. A la fin du mois dernier, l’Union européenne (UE) a d’ailleurs mis en garde Elon Musk à ce sujet, en l’appelant à lutter contre la désinformation. Le manque de fiabilité des données s’explique par le licenciement de centaines d’employés actifs dans le contrôle des contenus.
A son arrivée à la tête de Twitter, Elon Musk a mis à la porte près de la moitié de ses 7500 salariés. «Il n’y a malheureusement pas d’autre choix quand l’entreprise perd plus de 4 millions de dollars par jour», avait-il alors justifié.
Le patron de Tesla a racheté la plateforme pour 44 milliards de dollars, le 27 octobre dernier. Il avait alors tweeté «l’oiseau est libre», en référence au logo du réseau. L’analyste Dan Ives de Wedbush Securities estime à 4 milliards de dollars par an les pertes de la société. Le cours de l’action de Twitter a plongé d’un tiers depuis qu’Elon Musk a racheté la plateforme.
Confiance rompue
La messagerie californienne subit une hémorragie de ses utilisateurs les plus actifs. Ces abonnés, qui se connectent tous les jours, représentent moins de 10% des usagers de la plateforme. A eux seuls, ils génèrent néanmoins plus de 90% des interactions du réseau social et la moitié des revenus publicitaires mondiaux.
«Les entreprises ne veulent plus être liées à Twitter, craignant trop pour leur image de marque» Steven Meyer
De son côté, Steven Meyer observe que des personnalités qu’il suivait ont quitté la plateforme. «Je ne pense pas qu’elles vont revenir. La confiance est rompue», ajoute-t-il. Cette semaine, c’est l’impossibilité de publier un lien vers un réseau social concurrent, comme Facebook ou Instagram, qui a suscité l’incompréhension des utilisateurs.
A cela s’ajoute un nouveau problème financier: «Les entreprises ne veulent plus être liées à Twitter. Elles craignent trop pour leur image de marque, si elles sont associées à des contenus violents ou racistes», poursuit le directeur de Zendata. Depuis que le milliardaire américain a pris les rênes du réseau social, les posts d’extrême droite ont augmenté. Le compte de Donald Trump a notamment été réactivé. L’ancien président américain avait été banni de la plateforme, après l’assaut du Capitole en 2021.
General Motors a été le premier grand annonceur à remettre en cause sa présence sur le réseau social qui tire ses revenus à hauteur de 90% de la publicité. D’autres entreprises ont suivi, comme General Mills, Mondelez ou encore Volkswagen et Audi.
Selon le conseiller en investissement Gary Black, Elon Musk a également été mis sous pression par le conseil d’administration de Tesla pour lâcher Twitter et se recentrer sur le constructeur automobile spécialisé dans l’électrique et dont l’action a chuté de plus de 33% depuis l’acquisition du réseau social.
Protection des données
Sur le plan de la sécurité numérique, Steven Meyer déplore la fin de certains services dont celui de la validation de la connexion via un message SMS. Début novembre, l’agence américaine de la concurrence (FTC) a rappelé à la société qu’elle risque des amendes considérables si elle déroge aux règles sur la sécurité et la confidentialité des données. Quant à la fin de la gratuité de la procédure de certification, Steven Meyer pointe une augmentation des faux comptes, sans grandes conséquences.
«C’est plus drôle que malveillant. J’ai par exemple vu un faux compte Coca-Cola qui fait de la publicité pour Pepsi», illustre-t-il. Le tumultueux patron a lancé récemment un abonnement à 8 dollars par mois pour les utilisateurs souhaitant faire certifier leur compte comme authentique et être ainsi moins exposés à la publicité.
Avec le retrait d’Elon Musk, Twitter s’offre finalement un nouveau départ. Steven Meyer s’interroge toutefois sur l’ampleur des dégâts. «A-t-on envie de revenir sur le navire, après un licenciement? Cela dépendra du futur directeur», indique-t-il. Le réseau social fait l’objet de dizaines de plaintes déposées par d’anciens employés pour licenciement abusif. Or Elon Musk a déjà demandé à une dizaine d’autres de revenir. LA LIBERTÉ
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