Le Grand Prix de Monaco, organisé depuis la création du Championnat du monde de Formule 1 en 1950, défie toutes les règles sévères de sécurité imposées par la Fédération internationale de l’automobile.

Mais c’est sans conteste la course que tout pilote rêve de gagner. Ce tracé hors de l’ordinaire comporte son lot d’endroits mythiques dont le Casino, la piscine, le port ou le tunnel, ces secteurs bordés de rails de protection où toute erreur, minime soit-elle, peut s’avérer coûteuse.

Monaco, c’est aussi une épreuve qui peut réserver son lot de surprises ou, du moins, permettre à des pilotes doués d’exprimer leur talent malgré une voiture qui n’est pas considérée comme une force du plateau.

À cet égard, tous les espoirs sont permis pour Fernando Alonso dont les chances de remporter un premier Grand Prix en dix ans sont bonnes. Celui qui est monté sur la troisième marche du podium à quatre reprises en cinq départs cette année doit être considéré comme un « outsider » sérieux face aux redoutables Red Bull.

Qualifications déterminantes

Le principal intéressé, lui, ne s’emballe pas outre-mesure, même si le tracé, le plus court du calendrier, pourrait convenir à son Aston Martin.

« Nous sommes curieux de voir comment va se comporter notre monoplace sur un circuit aussi serré. Si nous parvenons à connaître un bon samedi [lire la séance de qualifications], on peut espérer obtenir un bon résultat le lendemain », a indiqué le vétéran pilote espagnol qui s’est imposé à deux reprises (2006 et 2007) dans les rues de la Principauté.

Son directeur technique se fait tout aussi prudent. « J’aimerais dire qu’une victoire est possible dimanche, d’affirmer Dan Fallows. Certains circuits ont des caractéristiques particulières qui peuvent nous favoriser et Monaco est l’un de ceux-là.  

La relance de Mercedes ?

Pour rappel, l’équipe Red Bull a remporté les deux derniers Grands Prix présentés à Monaco, soit Max Verstappen en 2021 et son coéquipier Sergio Pérez l’an dernier.

Par ailleurs, de nombreuses écuries vont exploiter à Monaco des évolutions importantes de leur voiture respective. Parmi elles, il faudra surveiller Mercedes qui n’a pas ménagé les efforts pour relancer un bolide capricieux. Au menu, un nouveau plancher, des suspensions remaniées et des pontons revus.

Pour revenir à l’équipe Aston Martin, dirigée par le Montréalais Lawrence Stroll, il a été annoncé que les voitures seront motorisées par Honda à partir de 2026. Le constructeur japonais sera le fournisseur exclusif d’Aston Martin qui, de son côté, mettra fin à son association avec Mercedes. Quand à Red Bull, pour palier la perte de Honda, elle fera appel à Ford pour propulser ses monoplaces.