Notre équipe a remarqué un texte sur le web dont la thématique est «l’automobile».
Le titre saisissant (Le vélo cargo « made in France » est soutenu par l’industrie automobile) parle de lui-même.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», le rédacteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Vous pouvez lire ces révélations en confiance.
Le post a été édité à une date mentionnée 2023-12-30 10:19:00.
L’article original :
Sur le site de production de Renault Trucks de Saint-Priest, dans la banlieue de Lyon (Rhône), les camions ne sont pas les seuls engins à sortir des lignes.
Le constructeur (filiale du groupe suédois Volvo) s’est associé, depuis un an, à la start-up Kleuster pour assembler des vélos cargos, soit de longs vélos électriques avec une caisse pour transporter des colis.
L’objectif : « Adresser le dernier kilomètre, voire le dernier mètre » d’une livraison en ville notamment, car les camionnettes, bien qu’électriques, « resteront dans un embouteillage » contrairement aux vélos, souligne Julien Sonzini, directeur de la mobilité urbaine du constructeur.
La demande « accélère »
Renault Trucks a aidé Kleuster « à monter en compétence et surtout à installer une ligne de production avec des standards industriels », explique-t-il. Le vélo est ensuite distribué dans le réseau Renault Trucks, aux côtés des camions et camionnettes diesel ou électriques.
Selon Gérard Tetu, dirigeant et fondateur de Kleuster, la demande est « pour l’instant timide » et accélère « au rythme des ZFE » (zones à faibles émissions, qui limitent la circulation des véhicules polluants).
Mais le patron y voit « un vrai enjeu » de décarbonation et décongestion des villes, et a identifié « un vrai intérêt que ce soit des collectivités ou des entreprises ».
La Poste et Amazon s’y sont mis
Le poids lourd du secteur des vélos cargo, Douze Cycles, a installé sa nouvelle usine à Longvic, près de Dijon (Côte-d’Or).
Pour son nouveau modèle, quelque 30 % des clients devraient être des particuliers, pour transporter des enfants ou des courses à l’avant ou à l’arrière, et 70 % des professionnels.
« On parle d’artisans, d’entreprises, qui utilisent ces vélos pour la cyclo-logistique », selon le fondateur de Douze Cycles, Thomas Coulbeaut.
En 2022, 738 454 vélos à assistance électriques (VAE) ont été vendus en France au cours de l’année (+12 %), représentant 28 % du marché. Le nombre de vélos-cargos vendus, en grande partie électrifiés, a presque doublé (de 17 000 à 33 000), même s’il s’agit encore de faibles volumes.
Dans certains arrondissements de Paris, la majorité des colis de La Poste est déjà livrée en cycle et le groupe s’est engagé à acheter, d’ici à 2025, au moins 1 000 vélos cargos supplémentaires.
Le géant du commerce en ligne Amazon compte développer ses « pôles de micromobilité » – des dépôts plus petits que les entrepôts de périphérie, d’où il peut assurer la livraison en cœur de ville à pied ou à vélo – qui existent déjà dans plus de 20 villes européennes.
Peugeot Cycles doit aussi lancer, en 2024, un premier vélo cargo destiné aux professionnels et fabriqué à Lyon par la start-up Beweel. Et des équipementiers automobiles ont également investi le créneau, comme Bosch ou Valeo, qui produisent les moteurs électriques des vélos.
Un cadre « made in France »
Chez Douze Cycles, la quatrième génération du vélo cargo est fabriquée en France « quasiment dans son intégralité », détaille Thomas Coulbeaut.
Même la pièce maîtresse du cycle, le cadre, est fabriquée dans l’Hexagone – un défi industriel, alors que l’écrasante majorité des cadres de vélos est aujourd’hui fabriquée en Asie. « Ce sont différentes parties qui sont assemblées ensemble par soudage », explique le dirigeant. « C’est beaucoup de petites pièces qu’il faut préparer, souder » et cela nécessite « beaucoup de main-d’œuvre ».
Pour localiser la fabrication en France, il fallait « répondre aux mêmes fonctionnalités en fabriquant de manière différente », par moulage, réduisant le temps de fabrication et la main-d’œuvre nécessaire, et donc les coûts.
Et là aussi, un groupe automobile est de la partie : la filiale française de Toyota a commencé à commercialiser les vélos cargos « made in France » dans un réseau de 270 concessions.
Toyota a « créé des espaces dédiés » dans les concessions pour le vélo, commercialisé sous la double marque, et formé les équipes commerciales et techniques, détaille Frank Marotte, P-DG de Toyota France.
« Une des ambitions que l’on a pour nous différencier du reste des acteurs, c’est d’assurer une structure de service après-vente comparable à ce que l’on trouve dans l’automobile », ajoute-t-il.
Bibliographie :
Code de la route,Le livre .
La France en automobile,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
Les sports de la neige/5,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.
Pour lire en automobile/I,A voir et à lire. . Disponible sur internet.