A noter, ce papier sur internet dont le sujet est « l’automobile » et qui est susceptible de vous intéresser.
Le titre (500 ch pour le coupé oublié) en dit long.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», l’écrivain est connu et fiable.
Il n’y a aucune raison de ne pas croire de la fiabilité de ces informations.
Le texte a été diffusé à une date notée 2023-12-10 10:01:00.
Le constructeur de Sochaux prépare sa révolution stylistique qu’il marque avec un coupé. Un coupé avec une sacrée allure ; une sorte de vitrine technologique avec son long capot qui abrite un 12 cylindres en V dont on aperçoit les trompettes d’admission sous une cloche en plastique transparent.
Fuselée, elle rejette à l’arrière son habitacle à deux places et dévoile un nez que l’on retrouvera sur les futures Peugeot de tourisme. Et son numéro qui commence par 9, hommage aux bolides de compétition comme la 905 qui a gagné les 24 Heures du Mans douze ans plus tôt…
Un look incroyable
Hommage aux GT des années cinquante, la 907 affiche un dessin néo-rétro développé par le centre de style de la marque dirigé par Gérard Welter. Les visiteurs du salon admireront cette superbe sculpture qui doit faire le trait d’union entre le passé et le futur du constructeur.
Elle sera souvent comparée aux productions de Ferrari. Même si la 907 n’est pas prévue pour une production en série, elle est construite comme une vraie voiture, mais sur un châssis monocoque en carbone.
Elle dispose d’un pare-brise géant et d’un toit panoramique en verre ; l’arrière, de type fastback reçoit un aileron mobile.
Une impression de grande voiture
Avec son immense capot, la 907 paraît très longue. Pourtant, elle ne mesure que 4,37 m ; 30 centimètres plus courte qu’une 407 ou qu’une Mercedes SLR. Si son empattement n’est que de 2 ,50 m, elle est, par contre, large et basse : 1,21 m de hauteur et 1,88 de large.
L’intérieur est un morceau de choix. Il combine un cuir chocolat, de l’Alcantara de l’aluminium et un volant en bois précieux. Ambiance Bugatti du meilleur effet car tout a été travaillé, comme les compteurs analogiques ou la ligne de bagages assortie à l’intérieur.
Premier V12 de la marque
Pour la 907, Peugeot a choisi une motorisation noble : un V12. Pour l’obtenir, deux moteurs V6 2,9 l de Peugeot 607 sont couplés. Avec une cylindrée totale de 5 892 cm³, le moteur développe 500 ch et 620 Nm de couple, équipé d’une boîte séquentielle à 6 rapports.
Il sera testé au banc et ne bénéficiera d’aucun développement spécifique. Cette puissance permettra à la 907 un 0 à 100 km/h en 4,5 secondes et une vitesse de pointe de plus de 300 km/h.
Elle donnera l’exemple de ses possibilités après le Mondial de Paris sur un circuit non permanent construit dans l’enceinte du salon de Bologne.
Pas de production en série
Avec ses 500 ch et son poids contenu à 1 400 kg, de nombreux amateurs ont pu rêver à une production en série même si le discours officiel de l’époque ne donnait aucun espoir.
Une production de 50 exemplaires avait toutefois été évoquée, mais la marque au lion en a abandonné l’idée. Sa seule production en grande série a été limitée à un modèle à l’échelle 1/18 par Burago et un autre au 1/43 chez Norev.
Pour l’admirer, il ne vous reste plus qu’à visiter le musée de l’aventure Peugeot.
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