Dans le cadre de notre mandat d’information, nous publions ci-dessous un texte vu sur le web il y a peu. La thématique est «l’automobile».
Le titre (Des airs de nostalgie pour marquer le 50e anniversaire de la Fête au village de Charlo) synthétise tout le texte.
Identifié sous la signature «d’anonymat
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Le texte peut en conséquence être pris au sérieux.
Le texte a été édité à une date notée 2023-09-05 18:38:00.
Depuis quelques jours, de vieilles photos de la Fête au village de Charlo ont refait surface sur les fils d’actualités des médias sociaux. Un clin d’œil nostalgique à l’événement qui célèbre son 50e anniversaire.
La Fête au village de Charlo a toujours joui d’une grande popularité au Restigouche. Créé initialement afin de célébrer la fin de la saison des récoltes, ce rassemblement est vite devenu une occasion de simplement faire la fête… au village!
«Atteindre 50 ans, ce n’est pas commun dans la vie d’un festival. Beaucoup n’atteignent jamais cet âge. C’est une étape importante, et c’est pourquoi on a mis les bouchées doubles cette année pour faire en sorte que ce soit mémorable.»
Lisa-Marie Thériault est co-présidente du comité organisateur de la Fête au village de Charlo.
Au sein de la direction depuis une douzaine d’éditions, elle se dit choyée d’avoir pu travailler sur la programmation de ce 50e anniversaire.
«On a grandi là-dedans. Mon père en a d’ailleurs déjà été le président aussi. C’est un festival vraiment important pour la communauté. Il est rempli de souvenir, et c’est quelque chose de très spécial que de franchir le cap des 50 ans», indique-t-elle.
C’est d’ailleurs dans cet esprit de nostalgie que la programmation a été conçue, le coup fumant étant la réunification du groupe restigouchois Cream Cheeze qui a fait la pluie et le beau temps dans la région lors des années 60 et 70. Cette nostalgie sera également présente vendredi soir lors de l’ouverture officielle alors que se tiendra une exposition de photos relatant les 50 ans du festival.
Parmi les autres activités à surveiller, notons également le rallye VTT, la messe country ainsi que le grand marché public (kiosques) qui aura lieu toute la fin de semaine.
Nouveau site
Au fil des ans, l’organisation de la fête n’a pas toujours été de tout repos, à commencer par l’édition 2003 où les organisateurs ont dû faire leur deuil de l’aréna local qu’ils utilisaient, l’édifice ayant été dévasté par la flamme quelques mois plus tôt.
«Sans aréna, il a fallu s’ajuster et revoir toute la disposition de notre site, louer des installations comme des tentes et des toilettes. Encore aujourd’hui, vingt ans plus tard, c’est tout un casse-tête et ça occasionne beaucoup de dépenses. C’est plus de travail», avoue Mme Thériault.
Cette année d’ailleurs, le site a subi un autre changement. Le festival ne peut utiliser comme par le passé la fondation de l’ancien aréna en raison de l’installation de bandes de hockey permanentes sur celle-ci. Les deux sites (kiosques et activités) seront ainsi côte à côte.
«Ça peut paraître banal comme changement, mais ç’a pris de nouvelles entrées électriques, de nouveaux poteaux, de la gravelle… C’est beaucoup d’ouvrages. Mais c’est fait et on devrait être bon pour une autre 50 ans», lance en riant la présidente.
Une première
Si la Fête au village célèbre cette année son 50e anniversaire, elle soulignera également sa toute première édition à l’intérieur de la nouvelle municipalité de Baie-des-Hérons qui regroupe désormais les communautés de Charlo et Dalhousie.
«On ne savait pas trop à quoi s’attendre, car même si les deux municipalités travaillent depuis longtemps ensemble, elles avaient quand même chacune leur propre festival. Et là, tout est regroupé en une seule municipalité, un seul conseil. Mais on a eu un bon appui de la nouvelle municipalité et elle semble engagée à nous aider dans nos projets», indique la présidente.
Selon celle-ci, plusieurs citoyens croient – à tort – que cette édition de la Fête au village sera la dernière en raison du regroupement avec Baie-des-Hérons.
«Mais ce n’est pas du tout l’intention. On croit qu’il y a moyen de conserver nos deux festivals, car ils ne se font pas compétition, ils sont plutôt complémentaires. Si on devait cesser, ce serait plutôt par un manque d’intérêt des festivaliers ou encore des bénévoles», estime Mme Thériault, avouant qu’il est difficile de mettre la main sur des bénévoles prêts à sacrifier de nombreuses heures à élaborer l’événement.
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